Jeudi 17 décembre 2009 à 23:22



A peine aviez vous appris son existence avec la publication de l'article précédent, je vous annonce aujourd'hui le décès de Goebbels, ma souris. Contrairement à ce que pourrait suggérer la planche de mon dernier post, sachez que non, je n'ai pas décidé de le passer au micro-ondes... Mais puisque je vous dis que non bordel de merde !

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Il est désormais temps d'organiser des funérailles dignes de ce nom pour ce sympathique et fidèle compagnon.
Afin de préserver les âmes sensibles, le corps du petit animal a été soigneusement et délicatement enveloppé dans un charmant linceul avant que sa dépouille mortelle ne soit inhumée.



Maintenant j'espère juste qu'il n'était pas simplement en train de dormir très profondément.
 

Mardi 1er décembre 2009 à 23:31




Ce n’est un secret pour aucun des habitués usant leur temps de productivité à me lire, mais il existe tellement de choses en ce monde que je déteste qu’il est presque vain de s’acharner à continuer à en faire la liste et d’en expliquer le comment du pourquoi. Cela dit, comparativement, ces choses qui m’horripilent réclament plus d’attention et m’occupent bien plus l’esprit que les rares sujets que j’affectionne.  Bien sûr, d’une certaine manière, puisque je ne présente généralement sur ces pages que ce qui m’exaspère, on peut considérer que la haine au quotidien est une passion , ainsi, on pourrait s'imaginer à tort que j'affectionne ce qui m'insupporte. Disons simplement que je me plais à exposer devant  vos yeux mes absurdes fixettes haineuses plus que je n’apprécierai de déballer des sujets qui éveillent en moi des réflexions positives…Chose que je détesterais probablement, sauf si on consid... Enfin bref.
Il est néanmoins important de préciser ceci, car vous pourriez vous imaginer qu’à force de me voir traîner en longueur sur ce qui m’obsède et me fout en boule, j’aime ce que je hais, mais il n’en est rien, et ce constat vaut évidemment pour ce qui va suivre.
Voyez vous, j’ai longuement fustigé avec une joie prononcée des groupes sociaux et/ou ethniques, voir des nations entières, des concepts de société et des systèmes politiques, mais dans tout ça, je ne vous ai jamais raconté cette aversion profonde que je voue à certains lieux. Outre les lieux publics où s’agglutinent le vulgum pecus (surtout s’il est autorisé à y ouvrir sa gueule), ce qui inclus les rues, les boutiques, les transports en commun et tout ce qui se trouve de l’autre côté de la porte de mon appartement si je me positionne précisément à l’intérieur de ce dernier, il existe un endroit sur terre, échappant à toute forme d’esthétisme et de logique, un lieu dépouillé de toute trace de forme de vie intelligente et dont je ne sais que trop que je risque d’y étriper quelqu’un si j’y pose ne serait-ce qu’un pied. Ce lieu diabolique où tout semble cultivé pour me pousser à la faute en associant ce qui m’exaspère à des moyens douloureux et barbares d’y mettre un terme : c’est Bricorama.

Ouais, parfaitement, je déteste les magasins Bricorama. Alors qu’on m’épargne le couplet classique du genre qu’on y trouve des trucs vachement utiles et tout, parce que si se rendre dans ce lieu de perdition est le prix à payer pour changer sa chasse d’eau tout seul à la façon polonaise (c’est-à-dire y passer trois heures en jurant comme un palefrenier tout en en foutant la merde dans un rayon de trois mètres autour de la cuvette), je préfère encore chier sur le paillasson de ma voisine du dessous (et elle le mérite, la pute) avant d‘accuser l‘ivrogne du premier étage de cet acte terroriste.
Non mais sans déconner, vous pouvez pas comprendre. Vous, quand vous allez à Bricorama, votre seul souci, c’est être certain de la taille de clou qu’il vous faut, trouver un marteau à bas prix et vous faufiler vers la caisse en moins de cinq minutes en espérant même esquiver la radio qui semble bloquée sur une faille temporelle faisant la part belle à la chanson française des années 80 (l’angoisse quoi), tandis que moi, c’est une autre histoire. Je suis certes assujetti aux même tracas que vous, dans cette grande enseigne, mais il existe une simple chose qui me ferait acheter une de ces  petites haches à 6euros pièce pour l’encastrer bien profond dans la tête du premier con qui oserait me poser... LA question.
Mais, diable de moi, qu’est-ce qui pourrait bien déclencher un accès de rage aussi meurtrier chez moi, lorsque je me trouve à Bricorama ? C’est simple. Je suis tout bonnement victime d’une ignoble malédiction. A chaque fois que je me balade là bas, ne serait-ce que trois minutes montre main, et peu importe la localisation géographique du Bricorama où je me trouve, on vient toujours me poser une question d’une stupidité si absolue qu’elle reflète la consanguinité navrante qui frappe ces gens généralement férus de self-déco (merci à la grosse conne qui officie sur la sixième chaîne). Immanquablement, et ce depuis des années, on vient toujours me déranger en pleine réflexion, me harceler avec cette approche invariable :
« Monsieur, excusez moi, vous êtes du magasin ? ». Ca ne rate jamais. C’est prévisible au point que je lance des paris avec moi-même sur le temps que ça prendra avant qu’on m’accoste pour me la poser.

Avant toute chose, pour celui ou celle qui n’aurait jamais foutu ses putains de pieds dans un putain de bricorama (putain ouais !), il convient de vous illustrer la différence notable qu’il existe entre mon auguste personne et un troufion en gilet jaune de chez Bricorama via le modeste croquis ci-joint.

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Alors déjà, entre un employé de cette pompe à cerveau pour inadaptés intellectuels et moi,  la différence notable, mais vous l’aurez sans doute remarqué, si on excepte la prestance physique quasi divine que j'exerce grâce à mon maintien impeccable qu'on pourrait qualifier de germanique, c'est bien entendu la tenue vestimentaire. Bordel de merde c’est quand même flagrant que je suis pas un putain de déficient mental employé par Bricorama pour renseigner les badauds ! Ils portent une doudoune sans manches, matelassée, jaune avec écrit dessus en gros « BRICORAMA » exprès pour attirer l’œil du client égaré. Si mes fringues servaient à définir mon job, on penserait que je conduis un corbillard ! Nan mais merde.
Et sans parler vêtements, vous les avez vu les vendeurs de Brico ? L'oeil terne et vitreux qui se clos sur un avenir inexistant, la bave aux commissures des lèvres propre à l’employé de fast-food ou de grande chaîne de distribution de café à emporter, les malformations physiques, dentaires, les défauts de prononciation et les mono-sourcils.
D'ailleurs, ces éléments laissent à penser que les recruteurs achètent en gros des demeurés congénitaux provenant d'élevages de campagnes reculées de la Belgique profonde,  qu’ils testent sur eux la fiabilité et la résistance des marteaux pour les handicaper plus encore, afin de les faire bosser dans leurs magasins de merde ! J’en viens même à me demander si l’état ne file pas un petit quelque chose aux entreprises qui emploient du mongoloïde ou si la loi ne les autorise carrément pas à les faire bosser gratis. Mais ma condition de bloggeur m’interdisant d’aller au fond des choses et de maîtriser totalement un sujet dont je traite, je resterai donc vague sans chercher à me renseigner en affirmant n’importe quoi. C'est ça, la force d'internet, ami lecteur.
Bref, l’aspect collant de temps à autre avec l’intellect (comme quoi le dicton qui prétend que la soutane fait le pédophile se vérifie parfois), on peut affirmer, à les voir déambuler dans leurs rayons, que ces braves bêtes qui ne voient jamais le soleil (je pense pas qu’ils aient le droit de sortir), qu’il y’a belle lurette que toute trace significative d’intelligence a quitté ces cerveaux étriqués, ne leur laissant que la possibilité de tendre le doigt pour indiquer une direction (vous remarquerez au passage que la direction indiquée ne varie pas chez l‘individu, et ce, quelque soit votre question). Aussi, vous en conviendrez, si on se place d’un certain point de vue, être confondu avec ces gens là, c’est quand même vachement insultant.
A ce titre, je crois, en définitive, que le seul être vaguement humain qui se rapproche intellectuellement de l’employé de Bricorama, c’est encore le client. Mieux vaut que je ne précise pas que dans 99,9% des cas, la question fatidique demandant si je suis du magasin est posée par une femme, on irait encore penser que je fais des amalgames grossiers et machistes alors que je ne fais que constater une triste vérité.

La prochaine fois, je squatte le rayon outils de jardin, à proximité d’une tondeuse ou d’une tronçonneuse et je passe sur le corps de tout le monde à la première occasion.
Ou alors, je relève le nom d’un employé et son rayon d’affectation, et dès qu’on me pose la question magique, je me présente comme l’employé X, insulte le client (genre un truc bien gras) et lui invite à rapporter mon comportement à mon supérieur hiérarchique (le singe dominant quoi). Avec un peu de chance, je ferai virer des innocents gogols à chacun de mes passages à Bricorama, pour  rétablir l‘équilibre cosmique. Ouais. Ca, c'est un putain de bon plan.




 

Mardi 6 octobre 2009 à 23:05





Après quelques jours d'attente, voici la troisième planche du douzième épisode de Bonne nuit les petits. Contrairement à mon habitude qui consiste à disserter de tout et de rien avant de vous laisser lire, peinard, ma dernière prod’, je vais en profiter pour répondre vite fait à quelques commentaires posté sur la dernière planche, vu que je vous ai un peu négligé la fois précédente. La faute à pas de temps, et puis ça vous fait pas de mal de vous rappeler qui est le maître ici. Ha. Et puis tiens, tel le bourreau qui manifeste un tant soit peu de sympathie entre deux interrogatoires musclés à grand renfort de pince-testicules branchés sur une batterie électrique de tondeuse à gazon - Une habitude prise par mon arrière Großvater durant ses années de… disons de scoutisme. Je vous laisse imaginer à quel point lui réciter mes leçons pouvaient être sympathique. Hem bref… - Je disais donc, non parce qu’à force de faire des phrases à rallonges de plus en plus longues, je perds moi-même le fil, que tel le bourreau qui manifeste un tant soit peu de sympathie entre deux cessions tortures, je vais vous épargner mes diarrhées scripturales introductives habituelles et faire ça après la planche. Comment ça, je viens de retomber dans mes habitudes ?

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Donc, pour répondre vite fait aux derniers commentaires  :
Je lance tout d’abord une fatwa contre Petrif’ pour ses allégations sur un prétendu pouvoir de persuasion qu’il aurait sur moi : J’ai commencé à user de majuscules dans mes planches lettrées en comic sans MS avant la parution de son article sur le comic sans MS. Ha ha ! Tiiiiiiiiiiiiiiiens ! Et je vais perdre ce qui me restait de virilité - en partie massacrée par une pratique barbare peut être évoquée précédemment, je me perd dans mes fanfaronnades de bloggeurs - en vous signalant que c’est ma femme qui a fini par me convaincre de lettrer en majuscule à force de me les briser  à ce sujet chaque fois que je lui montrais une planche.
Ensuite, pour répondre sur ma parresse sadique qui consiste à distiller goutte à goutte  un épisode de Nounours en postant une planche à chaque fois que l’envie m’en prend, et de façon très irrégulière, je dirais à « Sophie » que d’une part, rien ne l’empêche d’attendre que toutes les planches soient postées  - Le regroupement par catégories, c’est pas fait pour les chiens - et que je me moque de l’avis des nouveaux lecteurs, à plus forte raison s’ils sont canadiens. Et oui, il faut en passer par une longue initiation avant d’avoir voix au chapitre ici, une initiation ingrate, mélange de mépris, d’indifférence et de mauvais traitement en tous genres. Beaucoup se découragent généralement, et beaucoup continuent de se faire malmener sans avoir un jour la chance de faire partie d’un petit cercle que j’épargne. Ha ha.
Ce cher Plaiethore me faisait part de son fantasme de voir Nounours devenir un détecteur de faciès frappé du sceau de « délit par avance » : Cher ami, vous trichez, vous connaissez mes projets - étrangement -  et le futur de Nounours.
Deathknight - Qu’on devrait renommer « le grand archiviste de mon blog » ou encore « Le fan number One », parce que pour relever de façon constante mes autos-références,  c’est déjà pas mal, mais pour en plus nous faire un p’tit historique sur l’origine des sujets de ces auto-références, avec justesse qui plus est, franchement, j’applaudis.  Ca, c’est du lecteur. C’est pas du canadien ça.
Et pour finir, Tote : Sache que les teletubbies sont également des drogués alcooliques aux déviances sexuelles multiples - un peu comme les hippies ou les canadiens - il faut donc être prudent avec ces saloperies.

Jeudi 1er octobre 2009 à 1:27



Voici donc, après deux semaines d’attente, la seconde planche de l’épisode 12 de Bonne nuit les petits - Ouais je sais, deux planches en deux semaines, c’est se foutre de la gueule du lecteur, toi en l’occurrence - la série qu’on ne présente plus, ce que je ne vais pas faire de toute façon… T’avais qu’a suivre connard.
Je pourrais me laisser aller à mes digressions habituelles mais ça non plus, je le ferai pas. Au lieu de ça, je vais faire un p’tit coup de pub copinage - ça faisait longtemps que j’avais pas attiré l’attention sur quelque un d’autre que moi ici - et même si c’est quelque un qu’on ne présente plus sur Cow,  et qu’il n’en a pas besoin de toute façon, son dernier article traitant d’un sujet, disons, presque connexe au monde de la bulle, je vous somme donc d’aller lire l‘article « Stop au comic sans MS » chez l’ami Petrif’, et ce, séance tenante… Enfin après avoir dévoré la planche ci dessous, ‘faut pas déconner non plus.

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(La suite dans...bah... Disons deux mois. Nan j'déconne.  Ou pas)
 

Dimanche 20 septembre 2009 à 23:13






On aurait tort de penser que même aux yeux du paranoïaque obsédé par l’idée du complot planétaire comme ceux du lucide visionnaire despotique, auhttp://groumf.info/imageblog/pigeon1.jpgcune colossale et terrifiante menace n’échapperait. En effet, le mal absolu existe bel et bien, il s’est incrusté en tous lieux, espionnant de son œil avide et circulairement funeste les plus hautes sphères du pouvoir, qu’il soit politique, financier ou religieux, pourtant, personne n’a rien vu.
Ce qui fait la prédominance de l’Homme sur terre, ce n’est pas son intelligence, et d’ailleurs nous allons découvrir que cette intelligence est très surfaite, une intelligence limitée par rapport à celle d’une autre espèce ne permet pas d’en mesurer la puissance, et j’en veux pour preuve nous n’avons jamais soupçonné qu’une autre espèce puisse nous surpasser. A dire vrai, nous l’avons méprisée, et fort de notre arrogance, nous l’avons sous-estimée.  Nous n’avons rien vu venir. Ce qui fait la prédominance de l’Homme, c’est son omniprésence géographique sur le globe, ce qui est d’autant plus consternant quand on réalise que nous ne sommes pas seuls dans ce cas, et que nous ne l’ayons pas remarqué. Nous n’avons pas réalisé qu’il existe une espèce plus évoluée que nous, et qui nous manipule, insidieusement, dans l’ombre.  Son énorme intellect lui permettant de se faire passer pour un volatile des plus stupides, le pigeon est sans nul doute le responsable des tentatives répétées  d’éradication de l’espèce humaine, et des conflits qui opposent différentes factions de l’Homme entre elles. Car qui, sinon les pigeons, pourraient être capable d’une telle prouesse ?

Les pigeons sont partout, c’est indéniable, et doivent être diablement intelligents pour que nous n’ayons jamais pensé qu’ils puissent être une menace avec laquelle il faut compter. D’ailleurs, et là je m’avance sur un terrain quhttp://groumf.info/imageblog/pigeon2.jpgi tient plus de l’hypothèse que de la preuve tangible – il faut avouer que ces diables de pigeons sont fort lorsqu’il s’agit d’effacer toute trace de leur implication dans divers événement dramatiques – mais j’affirme avec force qu’ils sont responsables de tout ce qu’on pourrait leur coller sur le dos. Tenez, par exemple, la seconde guerre mondiale et l’holocauste nazi : Qui pouvait élaborer un plan aussi diabolique afin de nous amener à nous entretuer ? Un petit moustachu oisif et vociférant qui part divers coups du sort -  qui tiennent presque de l’intervention mystique  – s’est retrouvé à la tête d’une nation vengeresse et grégaire ? Ou est-ce un pigeon, machiavélique emplumé dont la volonté expansionniste n’est plus à prouver ? Je pense qu’Hitler n’était qu’une marionnette perdue entre les pattes d’un animal du diable se cachant sous sa casquette. De toute façon, c’est bien connu, les pigeons détestent les juifs,  et les juifs le savent bien, c’est pour ça qu’ils portent des kipas ou des chapeaux constamment.
Et Al-Qaïda ? Vous y croyez vous franchement à ces attentats du 11 septembre ? Quelques barbus s’abrutissant avec un livre qui leur ordonne des trucs à tomber à la renverse, - D’ailleurs, je suppose pour le coup que le coran, la bible ou n’importe quel autre livre dit « saint », furent écrit par un pigeon, à l’égard de tout les « pigeons » du monde, dans le but de nous diviser - quelques enculeurs de chèvres, paumés en pleine montagne, sont ils capable d’élaborer un plan aussi poussé ? Allons. Il est évident qu’à la tête d’Al-Qaïda, et sous chaque turban de http://groumf.info/imageblog/pigeon4.jpgces terroristes, se cache un pigeon, éructant sa haine démoniaque de l’être humain par un roucoulement équivoque, ce roucoulement par lequel ils tentent de nous rendre fous, postés sur nos toitures et nos rebords de fenêtres,  ce roucoulement raisonnant tel l’écho d’une apocalypse prochaine les dimanches matins.

On pourrait remonter loin de cette manière, car les pigeons n’en sont pas à leur premier coup, ni à leur dernier. J’affirme avec force, que nous pouvons leur imputer toutes les bizarreries et les phénomènes non expliqués, tel que la disparition des dinosaures (le premier grand complot des pigeons fut à ce titre une réussite totale), l’assassinat de JFK, Valérie Damidot, La crise économique, Barack Obama, Marlon Brando (D’ailleurs à ce titre je trouve que les Pigeons http://groumf.info/imageblog/pigeon3.jpgdevraient s’appeler des Marlons pour leur ressemblance avec cet acteur ) la grippe A, la fièvre aphteuse, la grippe aviaire, Creutzfeldt Jacob, le sida, les guerres en Afrique, le communisme, la mort de Patrick Swayze ( Les pigeons ne peuvent pas chier sur les fantômes, ils ont donc contrer la menace en l’éliminant )le réchauffement climatique, les tsunamis… Autant de catastrophes qui annoncent une époque troublée dans laquelle s’enracine un futur incertain où nous verront les pigeons, fiers et dominants, chier impunément sur les ossements de nos congénères gisant à même le sol et ensevelis sous des tonnes de fientes, un rictus bien lisse sur ce qui fut autrefois un crâne humain nous rappellera que notre arrogance causa notre perte.
Des preuves ? Comment ça des preuves ? Tu crois quoi petit ? Qu’on vit dans un monde de preuves ? On est sur internet mon gars, et si on peut balancer n’importe quelle certitude comme une vérité établie sans avoir besoin de la moindre preuve pour étayer ce que l’on affirme, c’est bien ici. Et puis des preuves j’en ai, petit mécréant, enfin, une seule, mais qui vaut son pesant de bulgaria. La preuve de la culpabilité des pigeons, c’est tout simplement l’absence totale de preuve de leurs méfaits. C’est trop lisse tout ça. Ça cache quelque chose, c’est évident. Mais puisque je te dis que c’est évident putain de merde ! Pourquoi tu refuses d’y croire ? Pourquoi diable ne… A moins que… Tu es au courant c’est ça ? Tu… tu travailles pour eux…
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L’invasion à déjà commencé. Il est trop tard.


 

Jeudi 17 septembre 2009 à 23:13


Si on excepte le petit article datant (déjà) de fin août, je mets officiellement fin aux vacances de ce blog, qui sera donc réalimenté plus régulièrement. On attaque donc avec la première planche d’un nouvel épisode de Bonne Nuit Les Petits. J’ai par ailleurs profité de cette longue pause pour me reposer les neurones, et j’ai quelques articles prévus pour ces prochaines semaines (En gros deux épisodes de Nounours en perspective, et un article ou deux… Tout ça pour dire que je suis un branleur.) Toujours est-il que vous allez quand même être gâtés, bande de raclures. Sinon un grand merci pour votre sollicitude qui me touche au plus haut point. Tant de témoignages de votre impatience à l’idée de me voir poster à nouveau, une telle inquiétude de votre part sur mon silence bloggesque de ces dernières semaines, ça frise le fanatisme. (Pour info, une certaine ironie s’est malencontreusement glissée dans les propos précédent ). Cela dit je vous remercie de votre silence, si si, franchement. On mesure à quel point on atteint son objectif de ne pas bloguer comme les autres quand on ne construit aucun lien d’ordre affectif avec son lectorat autre que celui qui vise à lui proposer un divertissement. J’en veux pour preuve que vous ne vous manifestez uniquement que lorsque vous avez un article à vous mettre sous la dent (Ha tu culpabilises petit salaud, je le sens !). En ce sens, je suis un bien meilleur bloggeur que quiconque, car comme tous les génies, je suis isolé des autres, et l’on me porte de l’intérêt uniquement pour mon travail, et c'est tant mieux.
Et celui qui verra de l’amertume dans cette déclaration me connaît vraiment mal. Bon sur ce, comme à ton habitude, petit lecteur, tu attaches plus d’importance à mes digressions introductives qu’à la lecture du sujet même de l’article, et ça, c’est MAL. Le pire c’est que je suis certain que ça marche à chaque fois.

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(A suivre)

Jeudi 30 juillet 2009 à 1:26

 

Sur une idée originale de ma chère et tendre, à savoir un jeu de mot interlinguistique qui donna naissance dans un premier temps à un petit crobar au stylo bille sur un set de table en papier à la terrasse d'un restaurant Corse, voici le plus célèbre des médecins de fiction du moment remasterisé par mes soins. Il va s'en dire que les quelques références obscures ne prêtent aucunement à la déviance (peu courante sur ce blog, vous le savez).

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J'apprécierais au passage que les associations diverses qui me poursuive en justice pour des articles similaires  n'agrémentent pas le dossier de cette nouvelle pièce, qui, j'en suis certain, ne jouera pas en ma faveur.

Jeudi 2 juillet 2009 à 1:11



Vous le savez, car à force de vous l’enfoncer dans le crâne avec la délicatesse d’un panzerkampfwagen, j’ose espérer que c’est acquis pour mon lectorat : je n’attends pas grand-chose de cette masse difforme qui arpente les recoins de ce monde, et qu’on nomme « le pauvre ». Tous leurs trucs, je les connais. Depuis l’inévitable indien victime du tsunami jusqu’à l’enburkée à genoux psalmodiant « s’i vous plêêêê, pou li z’enfaaaaaants !» au coin de ma rue, depuis l’irremplaçable ivrogne bourré à la villageoise jusqu’au jeune anticapitaliste dreadeux chaussé de rangers de récup’ et d’un treillis, qu’on trouve généralement vautré à côté des distributeurs de billets, du plus affligeant des mutilés de je ne sais quel coin reculé où l’on règle encore (Dieu merci) les conflits à la machette, en passant par le soixante-huitard sur le retour à la calvitie naissante,déchiré à la bavaria 8.6, vous proposant des œuvres originales d’artistes officiant dans une prétendue MJC (œuvres qui s’avèrent être de grossière photocopie bas de gamme qu’un œil pourtant bien mal en point pourrait repérer bien aisément tellement c‘est gros), et ceci sans oublier de cette liste qui ne saurait être exhaustive sans devenir une copie de ma liste noire d’êtres abjectes à abattre quand on se sera décidé à me filer le pouvoir, l’immanquable pseudo-voyageur (sans bagages of course) à qui il ne manque, comme par hasard, qu’un euro cinquante pour son billet de train qui démarre dans une demi-heure, je pense avoir été confronté à ce que la nécessité et la pauvreté offre de plus gratiné.
Pourtant, il existe une nouvelle race de pauvres, mendiants ou affiliés. Il existe un homme qui m’a touché, en faisant appel à la seule chose pour laquelle j’ai un tant soit peu de respect; l’humour.
Toi qui ne lis certainement pas ces lignes parce que ça m’étonnerait que tu disposes d’une connexion internet sous ton pont, je tiens à te rendre un vibrant hommage, car là où tes congénères dépravés ont cédé à la facilité en tentant maladroitement de jouer sur la pitié, tu as opté pour la misère joyeuse.
« Pour le caviar, le champagne, la Ferrari et la maison à St trop’ » affichais tu fièrement sur ta petite pancarte de carton, étendard de ta paresse réjouissante.

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Lors d‘une  rude  journée de travail à arpenter les rues de Marseille, maudissant ceux qui comme toi se doraient la pilule au soleil dans des vêtements de pouilleux, suintant la vinasse par tous les pores de la peau, il t’a suffit d‘un nouvel appel subtil à la générosité « Il me manque juste un million d’euros pour devenir riche » pour me faire sourire. Pas ce sourire crispé de citadin trop négligeant pour voir une telle force de caractère chez un pauvre clochard de merde, non, ce vrai sourire que j’affiche rarement lorsque je dois affronter la populace sudiste aux âcres relents de transpiration et de mauvais goût affiché.
Si tu inspires la pitié, c’est bien malgré toi. Forcément, on peut pas aussi te demander de bien te saper pour faire la manche, ce serait peut être poussé le culot et l’humour douteux un peu loin. Te laver serait un plus, mais bon.
Non mec, toi t’es là, avec tes fringues à l’arrache, parfois même avec un peignoir aussi miteux qu’un vieux chat, ta binouze à la main, et une clope dont on se demande si elle n’est pas quelque peu agrémentée d’une manière ou d’une autre par quelques herbes aromatipsychotripantes, ce qui expliquerait ta paire de lunette de soleil ne laissant pas deviner si tu as l’air rieur ou défoncé. Avec la classe Dudesque d’un grand Lebowski, ta nonchalance assumée attire, je dois l’admettre, la sympathie, et tes messages pleins d’ironie valent tellement mieux que tous ces discours stridents de crève-la-dalle dont on nous harcèle les tympans toute la journée. Ces tirades plaintives et mensongères ne me font que plus facilement vomir depuis que j’ai croisé ton chemin, toi qui ne te cache guère en nous signifiant par ton manque de sérieux que de toute façon, notre argent étanchera ta soif, et rien d’autre.
Et quelle leçon tu donnes à ces veaux syndiqués, ces retraités, ces salariés anxieux et ces inadaptés pleurnichards adipeux, qui baissent les bras face à la crise, et ne font que se plaindre à longueur de temps de ce qu’ils n’ont pas encore perdu : Leurs emplois, leur fierté, leur argent.
Oui mon ami clodo, contemple du haut de ton j’m’en-foutisme quelle exception tu es, toi que la pauvreté n‘a pas fait sombrer dans la morosité. Non franchement, je te tire mon chapeau. J’irai même jusqu’à dire que parmi toutes ces sous-merdes qui jalonnent nos rues et qu’on pendrait haut et court si la justice des Hommes n’avait pas, depuis belle lurette, fait son coming-out pour devenir une lavette effacée ne cédant plus aussi facilement que par le passé à l’ire de la vindicte populaire, j’ai presque du respect pour toi. Presque. Parce que quand même, c’est pas parce que tu es pauvre que tu dois nous ressortir inlassablement les mêmes cartons. Ils sont drôles, d’accord, mais les rediffusions, ça va cinq minutes.

Par contre c’est pas parce que tu me fais marrer que je te filerai du fric, enculé de pauvre. ‘Faut pas déconner non plus.



(Cet article est dédié à tous les mendiants du monde à qui je ne filerai jamais rien,  d'où qu'ils soient, quoi qu'ils demandent, surtout s’ils déclarent des conneries bien cocasses, sous forme de slogans,  apposées sur des panneaux de merde, dans le but  pour nous soutirer quelque chose.)

Vendredi 29 mai 2009 à 0:15


Et voilà, après un looooooooong moment d'attente, voici la conclusion de l'épisode 10 de "Bonne nuit les petits", la série qu'on ne présente plus. Pour vous rafraîchir la mémoire, vous pouvez retrouver les 4 premières planches de l'épisode dans la catégorie du même nom, ou bien en cliquant sur le lien suivant >> Ceci est un lien <<. C'est même d'ailleurs fortement conseillé, parce que lorsque j'ai entamé cette cinquième planche, je ne me souvenais pas moi même où en était l'histoire...  Sinon comme d'hab' hein : On lit, on admire, on se marre, on me cire les pompes, et surtout, surtout, on se casse. C'est quoi ces manies de traîner des plombes sur mon blog bande de connards ? Hein ?



http://groumf.info/imageblog/nounourse102.jpg
 
Voilà, plus qu'a charger la motivation pour taper les prochains épisodes... J'ai plein d'idées mais j'ai une foufoune de nonne de 60 ans dans la main
...
(C'est à prendre au sens figuré...)



Vendredi 3 avril 2009 à 1:30



Et voilà, première partie du dixième épisode de la série « Bonne nuit les petits ». Bon, on ne présente plus la série la plus en vue du moment, mais sachez que bon nombre de bloggeurs restent sur cowblog uniquement pour le prestige de poster sur le même serveur que moi et pouvoir dire à leurs amis qu’ils ont un lien quelconque avec le génial créateur de « Nounours ». Ha comme je suis bon avec vous bande de larves. Oui, prosternez vous, et touchez du bout de l’âme un esprit créatif comme on en voit qu’un dans sa vie misérable de petit bloggeur sans intérêt.
Si tu es encore en train de lire ces conneries, je te fais part de ma profonde haine et de mon incompréhension totale, car tu aurais mieux fait de te jeter sur ces excellentes planches au lieu de lire des conneries pareilles qui, en plus de traîner en longueur, rabaissent profondément ton ego et l’image que tu as de toi.
Connard.

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http://groumf.info/imageblog/shlk3.jpg

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(A suivre...)

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